Le tri sélectif face au confinement (2)

 

Bonjour à tous,

L’association TRI SELECT revient vers vous comme convenu en cette période de pandémie due au coronavirus pour vous faire part de la suite de son expérience lancée depuis le début du confinement, le lundi 23 mars.

Pour rappel, à l’annonce du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie d’un confinement, lundi 23 mars à minuit, l’association a décidé le jour même de tester à nouveau son projet de tri sélectif auprès d’un ménage type de la commune de Nouméa, en l’équipant des bacs de tri UrbaPlus et du composteur Joraform comme présenté sur notre site, en alternative au bac de 120L fourni par la municipalité.

Au 31 mars, soit une semaine après le début du confinement, l’expérience s’avérait déjà concluante dans la mesure où le bac de 120L habituellement utilisé était toujours vide évitant ainsi trois collectes à l’entreprise et au personnel chargé de la collecte des déchets.

Au niveau des bacs de tri de 40 litres, ceux destinés au papier-carton et déchets non recyclables étaient à moitié plein, les autres destinés au verre, au métal et aux plastiques étaient quant à eux quasiment vides.

Quelques déchets verts et encombrants étaient à noter. Ceux-ci ne pouvant être par la réglementation de la ville de Nouméa disposés dans le bac déchet classique de 120 litres, ils ont été stockés dans des poches plastiques à part dans l’attente de la réouverture des déchèteries.

Depuis, le bac de 120L de la municipalité s’avère toujours vide. Ainsi, ce sont près de 6 collectes évitées pour l’heure par le ménage test.

Au niveau des différents déchets, les matières organiques (nourriture) continuent d’alimenter le composteur. Le bac de 40L relatif aux matières non recyclables ou divers s’avèrent plein. Quant aux bacs destinés aux matières recyclables, ceux relatifs aux plastiques et papier-carton sont aux 2/3 pleins, les bacs relatifs aux métaux et verre étant quant à eux quasiment vides.

Cette expérience est d’autant plus intéressante qu’elle permet de constater non seulement que le tri sélectif est judicieux pour l’environnement dans la mesure où il permet de diminuer les déchets destinés à l’enfouissement mais également qu’il permet en tant de crise notamment sanitaire comme celle que nous vivons à l’heure actuelle de limiter les contacts entre les habitants et les employés affectés à la collecte des déchets limitant tout risque de propagation d’un virus et préservant par la même aussi bien les dits habitants que les dits employés préposés à la collecte.

Certains députés métropolitains ont lancé il y a peu une consultation populaire pour définir le monde après le coronavirus en vue de déterminer ce qui devaient changer pour demain. La généralisation du tri sélectif s’avèrerait à notre sens la solution à mettre en place en matière de gestion des déchets notamment en période de crise.

D’ici là, restez chez vous et prenez soin de vous.

L’association TRI SELECT

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